Dans l’accompagnement on peut utiliser des outils, mais l’outil principal reste soi-même. Alors comme un outil, nous devons affûter notre écoute, notre sens de l’analyse, notre intuition.
La santé n’est pas une option…
Un outil est censé être la prolongation de la main de l’artisan. Dans le coaching ou autre forme d’accompagnement, on dispose d’une palanquée d’outils. Et finalement, on doit surtout compter sur notre propre personne.
Après tout, nous sommes des humains qui accompagnons d’autres humains, quelle que soit la thématique de l’accompagnement. Alors autant prendre soin de cet outil principal, non ?
Personnellement, j’ai souvent fait l’erreur par le passé de ne pas en prendre soin (comprenez : de ne pas prendre – totalement – soin de moi), et même encore aujourd’hui puisqu’au moment où j’écris cet article je suis malade. Bien sûr j’étais parfaitement au courant que si je n’étais pas au top, cela aurait un impact sur mes accompagnements, d’une manière ou d’une autre.
… Le repos non plus
Mon corps a dit stop. L’ironie dans l’histoire c’est que je suis la 1e à dire qu’il faut écouter son corps car c’est notre système d’alarme naturel. Faites ce que je dis, pas ce que je fais ! Donc je ne me suis pas écoutée, j’ai dû m’arrêter pour me reposer parce qu’il était impossible de continuer en l’état. Puis j’ai repris la décision de me choisir en priorité, d’ailleurs je vous invite à faire de même.
Le corps est décidément une machine formidable : il envoie des signaux subtils qui deviennent de plus en plus forts jusqu’à ce qu’on décide vraiment d’y prêter attention.
Encore une fois, mon corps m’a rappelé qu’écouter l’Autre c’est bien, mais m’écouter est la 1e chose à faire. Si je nie ce qu’il y a en moi, comment puis-je laisser pleinement la place à l’Autre ? Comment puis-je totalement l’accueillir pour l’accompagner dans son cheminement ?
Une fois de plus, mon corps a eu raison de m’alerter et je suis reconnaissante qu’une part de moi savait que tout mon être allait droit dans le mur si je continuais ainsi. Il est donc de ma responsabilité de prendre le réflexe de tendre l’oreille plus fréquemment et réagir avant qu’il ne soit trop tard.
Et vous, écoutez-vous votre corps ? Que vous dit-il ?